Au nord-ouest de Saint-Flour, perché sur son promontoire volcanique, le Château du Sailhant est le symbole de ces temps historiques qui font de cette région d’Auvergne un lieu unique. L’étroite bande de terrain, contrefort extrême du vaste plateau de la Planèze, le rend seul accessible du côté nord. Non loin du château se trouve la cascade du même nom. Grâce aux informations du site internet du château, partons à sa découverte sans plus attendre.
Le Château du Sailhant est un château fort âgé de 1000 ans. Il trône sur un spectaculaire éperon rocheux triangulaire de plus de 30 mètres de haut, dominant une cascade mystique (voir cet article à ce sujet), se déversant dans un lac de cratère volcanique préhistorique.
Habité depuis les temps les plus éloignés, le château est défendu par des douves enjambées par un pont permettant d’accéder au château. Les murs du château ainsi que ses sept tours sont en pierre volcanique et les toits sont en lauze. La pointe de l’éperon rocheux, où se situe actuellement le donjon, fut occupée depuis les temps préhistoriques comme refuge, ainsi une tour en bois puis une en pierre furent construites à cet endroit.
Le château connu une importante évolution successivement en possession de la famille d’Aurouze, d’Estaing, Jean de Lastic et d’autres éminentes familles françaises. Au début du Moyen-Age il fut un bastion très contesté.
Durant la guerre de Cent Ans, le château fut le théâtre d’une lutte permanente entre Anglais et Français, aboutissant à de nombreux sièges et à une intensification de ses fortifications.
Pendant la Renaissance le château fut agrémenté de détails classiques et son système de défense fut encore intensifié.
Au début du XVIIIème siècle il devint une résidence secondaire d’été pour Joachim-Joseph d’Estaing évêque de Saint-Flour et après la révolution française, le château fut utilisé en tant que ferme.
A la fin du XIXème siècle une importante rénovation a été commencée mais pas terminée par un entrepreneur né dans le petit village à la base du château.
Au début du XXème siècle il est devenu la résidence d’été de la famille d’un docteur parisien originaire de la région et il fut acheté vers la fin du siècle par l’actuel propriétaire, un architecte américain.
Sa campagne de restauration d’une vingtaine d’années a vu les efforts conjoints des professionnels français et des conservateurs et artisans auvergnats.
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