Le cirque d’Artoux (63)

Situé dans le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, Le Cézallier est une zone de vastes plateaux qui se situe entre le massif du Sancy au nord et les monts du Cantal au sud.

Aujourd’hui Zoom sur une des plus belles vallées glaciaires du Massif Central : le cirque d’Artoux.

Localisation du Cirque d’Artoux :

Le cirque d’Artoux (ou Artout) se situe dans le massif du Cézallier sur la commune d’Anzat-le Luguet (63).

Cette vallée glacière est surplombée par les « 3 bosses » du Cézallier qui sont le Signal du Luguet (1551m – plus haut sommet du Cézallier), le Pépendille (1543m – aussi appelé Bois du Cézallier) et le Mont Perche (1511m – aussi appelé Le Perche).

Formation du cirque d’Artoux :

Voici quelques informations sur la formation du cirque d’Artoux selon un extrait du topoguide « Monts du Cézallier » (Chamina édition – article de J.-L. Méloux.) :

« L’importance des dénivellations et la raideur des pentes font du cirque glaciaire d’Artoux le site le plus « alpin » du Cézallier » .

« Situé en contrebas de parois basaltiques correspondant aux plus anciennes coulées du massifs, âgées de 7.8 millions d’années, il occupe l’emplacement d’une structure géologique effondrée » .

Le Signal du Luguet et le Pépendille, qui le dominent, « sont d’anciens lacs de lave, figés depuis 5 millions d’années. Ils doivent leur position culminante au phénomène d’inversion du relief » .

« Il y a 20 000 ans, la neige, balayée sur les hautes terres, venait s’accumuler en contrebas de la corniche sommitale, située en position d’abri par rapport aux vents dominants » .

« En raison de son exposition au nord-est, le cirque ne voyait pas le soleil, sauf en été et très tôt le matin » .

« Dans ces conditions climatiques, la neige se transformait en glace donnant ainsi naissance à un glacier qui a surcreusé un large ombilic dans le socle jusque vers 1100m d’altitude » .

« Des moraines subsistent au sud-est du village, et le fond plat provient du remblaiement par des alluvions fluvio-glaciaires, issues de la fonte des glaces » .

« Plus en aval, la vallée de Combavière forme une belle auge glaciaire, qui se resserre à partir de Drelaire, marquant ainsi la limite extrême du glacier » .